jeudi 12 novembre 2009

WE du 23 au 25 octobre 2009, un peu de spectacle et de sport

Le 23 octobre, nous sommes allés assister à un spectacle très populaire ici, la Lucha Libre :)
Son origine à Mexico remonterait à 1863, se sont les français qui auraient introduit ce jeu dans le pays durant l’intervention française.
Puis, en 1910 est arrivé à Mexico la compagnie du Champion italien Giovanni Relesevitch au Théatre Principal et la même année est arrivée au Théatre Colón la compagnie du fameux Antonio Fournier. La rencontre de ces deux entreprises a constitué un splendide commerce. Par la suite, sont arrivés à Mexico d’autres célèbres compagnies et leurs champions, notamment en 1921 et 1930. C’est ainsi qu’a commencé la Lucha Libre au Mexique. Aujourd’hui, les gladiateurs internationaux sont : Místico, Atlantis, Dos Caras Jr., Universo 2000, Hijo del Perro Aguayo, Ultimo Guerrero, Olímpico, Volador Jr. ainsi que beaucoup d’autres, certains étant luchador de père en fils, comme Volador Jr.


Vue sur le ring

Les luchadores célèbres et leur mascaras-masques


Le fameux Mistico dont tout le monde parle mais qui n'a pas fait d'étincelles ce jour là


Encore lui

Nous avons vu celui de gauche, c'est celui qui a le plus fait le spectacle

C'était une expérience divertissante qui a commencée avec des lutteurs petits pour chauffer la salle, puis les femmes et d'autres avant l'arrivée des catcheurs célèbres. J'ai un peu eu l'impression d'attendre tout le temps que le spectacle commence vraiment. Le truc c'est que c'est comme une série tv, il faut connaître les personnages et l'histoire pour comprendre, car c'est la vengeance d'un tel contre un tel etc. et connaître également les règles du jeu, comme au football ou au tennis et ça devient alors beaucoup plus intéressant. Etre plus près du ring semble également être une bonne option. Néanmoins, je suis contente d'y être allée et y retournerai peut-être, dans une arène plus petite.


Et pour continuer ce we sportif, le dimanche 25 octobre, nous sommes allés voir un match de foot à la UNAM, la très grande université. Mon amie Ana est archi fan des Pumas, qui porte les couleurs bleu et doré.

Le stade vu de l'extérieur. C'est le second plus grand stade de la ville après le stade Azteca, il a une capacité de 68.954 spectateurs. Il a également été l'un des principaux lieu utilisé pour les J.O. de 1968.


Tous les supporters étaient aux couleurs des pumas et mettaient une sacrée ambiance

Le pauvre petit groupe de supporters de Monterrey, qui est sorti avant la fin du match car le score était à 1 partout et qu'ils allaient se faire taper dessus si ils sortaient à la fin. Pas très belle mentalité c'est sur. Et au passage on peut voir un volcan derrière.


Avec des amis et les collocs. Finalement, les Pumas ont gagné alors c'était la fête

jeudi 5 novembre 2009

Jour de l'Indépendance mexicaine

La tradition du "Grito"




El "Grito"

"Mexicanos: ¡Viva nuestra independencia!(et le peuple répond) ¡VIVA ! (vive notre indépendance)
¡Viva Hidalgo! ¡VIVA !
¡Viva Morelos! ¡VIVA!
¡Vivan los héroes que nos dieron patria! ¡VIVA! (Vivent les héros qui nous ont donné notre patrie)
¡Viva nuestra libertad! ¡VIVA! (Vive notre liberté)
¡VIVA MEXICO! ¡VIVA !
¡VIVA MEXICO! ¡VIVA !
¡VIVA MEXICO! ¡VIVA ! "

Ces quelques paroles sont les exclamations du chef de l'état mexicain à 11 heures du soir le 15 septembre de chaque année, en mémoire des héros mexicains et de l'indépendance du Mexique.

Pendant le fameux "Grito", les drapeaux ondulent et depuis le balcon du Palais National, le président fait retentir la même cloche que le prêtre Hidalgo a fait sonner à Dolores en 1810, quand il proclama l'indépendance et invita ses compatriotes à prendre les armes.


Bâtiments arborant le drapeau mexicain, vu du balcon


Ainsi que notre drapeau sur notre balcon


Vues sur le Zocalo (grande place centrale dans chaque ville) durant les festivités

mercredi 28 octobre 2009

Dimanche 4 octobre 2009 - Torre Latinoamericana

En même temps que d'assister à un petit vernissage au pied de la Tour avec Ana, nous sommes montées tout en haut admirer la vue. Il y avait un peu de brume, c'est dommage, mais de la haut on prend la pleine mesure de l'immensité de la ville et ça fait bizarre, c'est étouffant. Heureusement en bas, on ne sent pas vraiment que l'on est dans une mégalopole.

Considérée durant plusieurs années comme l’édifice le plus haut de Mexico et d’Amérique Latine, la Torre Latinoamericana est un motif d’orgueil pour les habitants, car durant sa construction, l'utilisation de la technologie mexicaine à permis de battre plusieurs records d’ingénierie. De plus, elle a résisté aux tremblements de terre de 1957 et 1985. Ce n’est plus aujourd’hui l’édifice le plus haut de la ville mais cette Tour reste un lieu spécial pour les habitants, étant un gratte ciel classique et emblématique.

Sa construction commença en 1949 et fut terminée 7 ans plus tard en 1956. La Torre est située dans une zone sismique, un système de rails fut donc employé pour la protéger. Elle résista ainsi, un an seulement après sa construction, à son 1er tremblement de terre en 1957, ce qui lui valu une reconnaissance internationale comme édifice le plus haut ayant résisté.

La Torre compte 43 étages de bureaux pour 183 m de haut et une antenne de laquelle sont transmis les signales de radio et télévision. De plus, de ses trois derniers étages, elle nous offre une excellente vue du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest de la ville.


Aménagement d'un espace de jardin composé de bambous et de grandes "vasques" en caoutchouc remplies d'herbe, sur lesquelles on peut s'assoir

On aperçoit derrière la Casa de los azulejos, cad dont les façades sont recouvertes de faïences


La 2ème entrée de la Torre, par le jardin


Entrée principale, de la rue


La Torre latinoamericana



Essaie des sombreros dans la boutique de la Torre




Construction de la Tour, il n'y a alors que l'armature de fer

Maquette de la Tour

Après le tremblement de terre de 1985, elle est toujours debout


Monument à la Révolution, Nord

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Vous vous souvenez de l'Ange doré ? et bien il a chuté lors du terremoto de 1957. La colonne est restée ainsi durant plus d'1 an


El Palacio de Bellas Artes

La construction du Palais des Beaux Arts

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Le Palais des Beaux comprend le Musée des Beaux Arts et le Musée de l'architecture


Grandes Avenues et architecture



El Caballito




Ana et moi

Le Zocalo et la Cathédrale Métropolitaine de México


El Palacio de Bellas Artes


El Caballito au pied de sa tour et un bâtiment aux couleurs du Mexique pour le Jour de l'Indépendance






Et un trait d'humour pour finir. La pancarte dans le pesero (petit bus) dit :
No hable con el conductor. Esta loco.
Ne parlez pas au chauffeur. Il est fou.

En réalité, il y en a qui sont de vrais pilotes et d'autres à qui il ne faut rien demander, comme de te descendre à tel endroit, car ils ont cessé de penser...

mercredi 21 octobre 2009

Dimanche 27 septembre 2009 - Ballade à Coyoacán avec Ana

Ballade sympathique a Coyoacán (au Sud) avec mon amie mexicaine, Ana. C'est un lieu bien agréable pour le we, avec ses jolies places et rues et comptant de nombreuses galeries d’art, restaurants, bars, cafés et musées, avec une ambiance de village donnant 'impression de ne plus être dans le DF. C'est une des zones de la ville dans laquelle on peut le mieux apprécier l’héritage colonial, puisque cétait auparavant un village situé à la sortie de la ville qui a su conserver son caractère traditionnel mexicain, attirants un grand nombre d’artistes et de visiteurs. Coyoacán tient son origine de l’époque préhispanique et était localisée près d’une zone de lacs, qui à cette époque recouvraient une grande partie de la Vallée de Mexico. Coyoacán est un ancien village préhispanique, capitale des Tépanèques, qui a été ensuite rajouté à la ville lors de son expansion. Son centre ville est un quartier touristique qui garde un certain charme. Il y a un marché d'artisanat le samedi matin, de la musique mexicaine au Kiosque, on y trouve la maison de Frida Kalo et celle de Léon Trotski...


La Fontaine aux Coyotes, d'où vient le nom Coyoacán


Avec Ana


Un marché d'artisanat bien sympa



Différentes vues de la place centrale et des édifices autour




Ancienne "mairie" avec un vendeur d'algodón de azúcar (coton de sucre) ou Barbe à papa


Le kiosque et ses musiciens



Je ne peux malheureusement vous montrer que des photos car les vidéos sont trop lourdes, ils chantaient et jouer de la musique très bien


L'église de San Juan Bautista vue du marché d'artisanat, en photo plus haut

La même église, avec les décorations pour la célébration de l'Indépendance du Mexique vis à vis de l'Espagne. Elle fut prononcée le matin du 16 septembre 1810, par Miguel Hidalgo y Costilla, curé de la ville de Dolores située au Sud de Mexico. Il sonna la cloche de son église afin d'appeler ses paroissiens à la messe et les invita alors à prendre les armes contre le gouvernement espagnol.